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domingo, 15 de novembro de 2009

Sarkozy et Lula se lancent dans la bataille de Copenhague contre la Chine et les USA







Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont décidé samedi 14 novembre de se lancer dans la bataille pour sauver le sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique. Leur adversaire désigné ? Le " G2 ", qui rassemble le président américain Barack Obama et de son homologue Chinois Hu Jintao. Les deux hommes qui dirigent les deux plus gros pollueurs de la planète se rencontreront à Pékin mardi 17 novembre et renâclent à prendre des engagements. M. Obama a refusé que s'organise un sommet d'étape à la réunion des pays de la rive pacifique (Apec), qui se tient au même moment à Singapour. Tout juste avait-il proposé une vidéoconférence.

M. Sarkozy veut forger une alliance entre les riches pays industrialisés, de grands émergents et les pays les plus touchés par le réchauffement climatique (Afrique non méditerranéenne, pays insulaires menacés comme les Maldives, le Bangladesh, le Cambodge et Laos) pour prendre en tenailles la Chine et les Etats-Unis. Le président français, qui s'ennuie un peu depuis qu'il ne préside plus l'Union européenne, hésitait à se lancer dans une bataille qui est loin d'être gagnée d'avance. La plupart des observateurs prédisent un échec du sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique qui se tiendra du 7 au 18 décembre dans la capitale danoise. Nul, y compris M. Sarkozy, ne parie en tout cas sur un traité. Au mieux trouvera-t-on un engagement politique ferme.

Finalement, M. Sarkozy, qui a fait du réchauffement climatique un enjeu de politique intérieure avec l'introduction d'une taxe carbone très peu populaire, a décidé que le risque valait d'être couru après avoir convaincu le président brésilien Lula da Silva de prendre des engagements unilatéraux et de se rallier à son combat.

"AVEC LULA, ON VA FAIRE LE TOUR DE LA PLANÈTE"

Le Brésil est le premier pays émergent à s'engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'accord avec Paris a pu être scellé grâce à des engagements sur l'environnement. Il ne va pas ralentir son expansion économique mais s'engager à réduire de 80% la déforestation de l'Amazonie, améliorer le couple élevage-culture dans la savane, mieux fixer les nitrates dans l'agriculture. Toutes ces mesures doivent permettre de réduire la croissance attendue des émissions de gaz à effets de serre de 36 à 39% d'ici à 2020, a annoncé la ministre de l'environnement brésilien Dilma Roussef.

L'effort proposé par le Brésil "est équivalent à la proposition qu'a envoyée M. Obama au congrès américain", a affirmé M. Lula. " Nous n'avons pas le droit de permettre que le président Obama et le président Hu Jintao puissent célébrer un accord en prenant pour base les seules réalités de leurs pays", a-t-il mis en garde, annonçant qu'il téléphonerait lundi 16 novembre à M. Obama. "La première économie du monde doit être à la hauteur de ses responsabilités", a surenchéri M. Sarkozy. "Nous n'accepterons pas de prendre des engagements et que d'autres disent, on verra demain".

A trente-cinq jours du sommet de Copenhague, les deux hommes veulent faire grossir leurs troupes. "Avec le président Lula, on va faire le tour de la planète pour convaincre, parce que le monde est multipolaire", a annoncé M. Sarkozy, qui compte faire adopter un accord politique d'une dizaine de pages qu'a concocté le ministre de l'environnement Jean-Louis Borloo.

Le président français va donc rencontrer jeudi 19 à Bruxelles, juste avant le conseil européen, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre danois, hôte de la conférence, pour consolider la position de l'Union européenne. Ensuite, il se rendra au Brésil, où Lula compte convaincre les dix pays du bassin amazonien, qui se rencontreront à Manaus, sur les rives du Rio Negro, aux environs du 26 novembre, de prendre des engagements analogues à ceux de son pays. Le 27 et le 28, il s'agira de persuader les pays du Commonwealth, qui se réunissent à Trinité et Tobago, dans les Caraïbes, à l'invitation de ce pays et de la couronne d'Angleterre. Le premier ministre britannique Gordon Brown a donc convié M. Sarkozy à s'y rendre. L'enjeu est de rallier les pays d'Afrique anglophone, mais aussi l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande, ainsi que l'Inde.

TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIÈRES

New-Dehli est un acteur décisif. Pour emmener le second pays le plus peuplé du monde, le ministre de l'environnement Jean-Louis Borloo, qui a rencontré le premier ministre indien Manmohan Singh vendredi 13 novembre à New-Dehli, veut le découpler de la Chine. Il propose donc un plan d'aide massif sur vingt ans aux pays qui consomment moins de deux tonnes de CO2 par habitant et par an, l'Inde étant à 1,2 tonne et la Chine à 5,5 tonnes. Pour mémoire, les Etats-Unis sont à 24 tonnes, l'Europe à 12 et la France à 8.

Ce plan est aussi censé convaincre les pays africains, emmenés par le président éthiopien Meles Zenawi et que M. Borloo a rencontré vendredi soir. Nicolas Sarkozy envisage dans sa tournée de se rendre en Afrique, où seul un quart des habitants a accès à l'énergie. La proposition française comporte un immense plan solaire, des projets de reforestation – l'équivalent de la surface de la Grèce disparaît chaque année en Afrique –, de lutte contre l'érosion, d'aide aux pays submergés par les eaux. Le tout serait financé par une taxe de 0,01 % sur les transactions financières, rapportant environ 20 milliards d'euros par an.

Nicolas Sarkozy, qui a promu l'émergence du G20, espère finaliser tous ces engagements climatiques lorsqu'il présidera ce forum et le G8 en 2011… Juste avant la présidentielle de 2012.

Arnaud Leparmentier


Trânsito em SP pela Rádio SulAmérica








Lula acumula: -Aposentadoria por invalidez,aposentadoria de Aposentadoria por invalidez,Pensão Vitalícia de "perseguido político" isenta de IR,salário de presidente de honra do PT,salário de Presidente da República.Você sabia???

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