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domingo, 4 de maio de 2008

VISITA VIRTUAL AO MASP

no infográfico abaixo:

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Eça de Queiroz com sua mulher Emília

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Les Maia, Episodes de la vie romantique


DE QUEIROZ Eça - Les MaiaDE QUEIROZ Eça
Les Maia
Episodes de la vie romantique
Titre original : Os Maias, Episódios da vida romântica

La destinée sur trois générations d’une grande famille aristocratique lisboète du XIXe siècle, dans une écriture raffinée et un talent de conteur au service d’une critique souvent mordante du Portugal, écartelé entre traditions et modernité : un classique de la littérature portugaise !

Afonso de Maia, patriarche et aristocrate progressiste pour son temps, a suivi le classique parcours des grands de son monde, depuis un mariage triste jusqu’au repli honorable dans la paix raffinée de ses terres. Son fils Pedro, instable, mélancolique et victime de ses passions, tente une vaine révolte contre cet ordre, qui le conduit au désastre. Carlos enfin, issu de la mésalliance fatale à son père puis abandonné de sa mère, occupe l’essentiel du roman dans une double confrontation : d’un côté la complicité affectueuse avec son grand-père, autant dire son père de substitution qui le rattache à sa lignée prestigieuse, à ses terres et au meilleur de l’austère noblesse portugaise ; de l’autre, le tourbillon du monde urbain de Lisbonne qui ouvre grand ses portes à cet arbiter elegantiarum doué de tous les charmes, lequel sait en jouer pour ses plaisirs.

Une honnête formation intellectuelle, de bonnes études de médecine, des voyages d’instruction, des amitiés intelligentes offrent aussi à ce bel esprit la promesse de quelque accomplissement plus substantiel. Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ( on vit certes mieux, riche, beau, et en bonne santé ), si ne s’en mêlait un faisceau de fatalités : atavisme d’une aristocratie dilettante, tentations mondaines de la superficialité, héritage tragique de la transgression… et sans doute plus fort que tout, ce ‘caractère’ dont Racine déjà disait qu’il était le vrai destin du personnage. La ‘péripétie’, fort classique, sera l’entrée sur scène d’une femme nimbée de mystère…

Un Roman fleuve

Les Maia ( ici en édition de belle qualité ) déroulent le cours de l’histoire au rythme lent du Tage, avec force descriptions, et moult scènes qui pourraient paraître inutiles, voire nuisibles à la tension dramatique, au point d’ennuyer parfois. Mais cela tient aussi d’une expérience de lecture datant de son époque de rédaction : une lecture ample, qui demande du temps et qui se plaît à scruter les diverses facettes de l’objet littéraire, avec des pauses comme des entractes, des histoires internes à l’histoire, des tableaux d’agrément et des inclusions poétiques. C’est du reste la tradition ‘moderne’ ouverte par le Quichotte, qui fit les grandes heures du roman occidental : on aurait donc mauvaise grâce à les reprocher à Eça de Queiroz comme à Miguel de Cervantes sa nouvelle sur les méfaits de la jalousie, ses innombrables pièces en vers… ou même à Balzac ses célèbres et longues descriptions, qui ont leurs qualités et comptent dans le souvenir de lecture… De fait, bien des scènes mondaines ne sont pas si éloignées de la verve proustienne croquant les dîners de la Verdurin ou les ridicules du snobisme de Legrandin ; la plupart des passages descriptifs approchent le poème en prose, qu’on se surprend à relire pour le seul plaisir. Ainsi de la première vue du jardin des Maia :

« c’était comme une marine encadrée de pierres blanches et suspendue dans le ciel bleu en face de la terrasse, qui montrait sous les variétés infinies de la couleur les épisodes fugitifs d’une paisible vie fluviale : parfois un bateau de Trafaria s’enfuyant légèrement à la bouline ; parfois une ‘galère’, toutes voiles dehors, remontant lentement à la faveur de la brise, dans le rouge du soir ; ou bien la mélancolie d’un grand paquebot qui descendait bien clos et préparé pour la vague, entrevu un instant et disparaissant aussitôt, comme englouti par la mer incertaine ; ou encore, pendant des jours, dans la poussière d’or de siestes silencieuses, la masse noire d’un cuirassé anglais… Et il y avait toujours, au fond, le bout de colline vert foncé surmonté d’un moulin à vent immobile, avec deux maisons blanches au ras de l’eau, des maisons pleines d’expression, qui tantôt étincelaient et répandaient les rayons de leurs vitres embrasées, tantôt dans les fins d’après-midi, prenaient un air rêveur en se colorant des roses tendres du couchant, presque semblables à une rougeur humaine, et qui étaient, les jours de pluie, tristes et transies, toutes seules, toutes blanches, et comme nues sous le mauvais temps (p.27) ».

La comparaison avec la dernière apparition du même jardin, une fois le drame consommé, montre bien que la description n’est généralement jamais gratuite, mais participe pleinement à l’économie de l’œuvre comme chez les meilleurs précurseurs de la modernité : « en bas, le jardin bien sablé, propre et froid dans sa nudité hivernale, avait la mélancolie d’une retraite oubliée que personne n’aime plus. La rouille verte de l’humidité couvrait les gros membres de la Vénus de Cythère. Les cyprès et le cèdre vieillissaient ensemble comme deux amis dans la solitude. La cascade coulait plus lentement, dévidant goutte à goutte sa petite plainte mélancolique dans le bassin de marbre. Au fond, encadré comme une marine entre les pierres des deux hauts immeubles, le court paysage du Ramalhete – un bout de Tage et une colline – prenait en cette fin d’après-midi des teintes plus pensives et plus tristes : dans le ruban de fleuve, un paquebot bien clos préparé pour la vague descendait et disparaissait aussitôt comme s’il fût déjà englouti par la mer incertaine ; au sommet de la colline, le moulin à vent s’était arrêté, engourdi par l’immense froid de l’air ; et sur les fenêtres des maisons situées au bord de l’eau venait mourir un rayon de soleil, effacé lentement et évanoui sous les premières cendres du crépuscule comme un reste d’espérance sur un visage assombri (p.781) ». Même paysage, mêmes objets, jusqu’aux mêmes expressions ; mais l’échec et la mort sont passés par là, et les espérances se sont noyées dans la brume de la mélancolie…

Une Galerie de véritables Personnages

Si l’intrigue est bien menée selon les critères du roman fin XIXe, on perçoit vite que là n’est pas l’essentiel de l’œuvre. La disproportion entre une intrigue assez mince finalement et l’épaisseur du volume tient au déplacement de l’intérêt, des protagonistes à la fois vers les figures secondaires et vers le fond lui-même. D’abord, le roman est riche de personnages bien campés, certains tout sauf des faire-valoir, à commencer par João de Ega, ami et complice de Carlos avec qui il constitue à l’évidence un Janus bifrons, où l’auteur lui-même s’est plu à s’incarner sous des traits divers et complémentaires : d’un côté l’homme du monde à succès mais porteur d’une tache de naissance trouble ( Queiroz ne fut reconnu par son père qu’à 40 ans !), de l’autre l’artiste excentrique, volontiers provocateur. Aussi ( comme Proust y excellera quelques décennies plus tard ) la scène est-elle volontiers traversée par des ‘seconds rôles’ dont la contribution à l’action n’épuise pas l’intérêt.

Le grand-père, bien sûr, s’efface souvent derrière son masque de vieux sage apaisé, qu’il laisse tomber in fine, pour allier la gravité terrible du Commandeur de Don Juan à l’aura de terreur du spectre de Hamlet. L’alcôve sybaritique et orientalisante où « le bon Craft, un mouchoir de soie des Indes noué autour de la tête, ronflait ses sept heures paisiblement et solitairement (p.481) » laisse au lecteur la liberté de rêver à un jardin secret du personnage, où même le narrateur n’aurait pas pénétré ( de même, qui saura jamais ce qui habite Madame Verdurin, plongeant la tête dans ses mains à l’audition de la sonate de Vinteuil ? ). Le Marquis n’émeut personne, et amuse la galerie avec ses manies d’éternel égrotant, faisant soupçonner le malade imaginaire : une laconique notation informera néanmoins de sa mort… comme un muet reproche à cette indifférence mondaine aux maux d’autrui que la Duchesse de Guermantes immortalisa dans son « Vous nous enterrerez tous ! » lancé à Swann à l’agonie. Enfin, derrière tous les traits de l’amante édifiant un mélodrame sur un caprice doublé d’adultère bourgeois, « la Gouvarinho » révèle une grandeur tragique, ultérieurement résorbée dans le néant de la mondanité, mais qui s’ouvre comme un gouffre instantané, le temps de l’ultime dispute avec son aimé, « le dominant, magnifique (p.553) ». Toute la force de l’auteur, qui adore la satire et sait croquer, est d’éviter dans ses meilleurs moments de ‘typifier’ ( pour parler comme Flaubert ) : il sait au contraire faire porter à certaines figures tout le poids de sa critique, et celui, tout intime, d’une épaisseur propre qui leur interdit de les réduire à une formule.

Face à ces dernières, les principales incarnent volontiers ( parfois à l’excès ) des positions manifestement chères à l’auteur, qui exprime à travers elles ses propres interrogations et contradictions. C’est là aussi preuve d’une certaine modernité, car sous les beaux habits de Carlos et les traits d’esprit d’Ega ( quasi-homonyme de l’auteur ! ), se dessine et se révèle un drame de l’échec et de l’impuissance, qui donne aux personnages presque une dimension d’anti-héros, conscients d’avoir « manqué [leur] vie (p.785) » dans un dilettantisme proche du « gâchis (p.577) ». Au risque de paraître obsédé par Proust, il y a déjà ici beaucoup du Swann : pas plus que l’étude sur Bergotte, ne verront le jour ni l’Histoire de la médecine de Carlos ni le « grand livre » d’Ega, projets traînés au fil des chapitres. Ou pour changer de comparaison : si la fin du roman se place sous le signe du « fatalisme musulman (p.786) », on s’attendrait presque à ce que Carlos et Ega vieillissants confessent, comme chez Flaubert, penchés sur leurs souvenirs : « c’est bien là ce que nous avons eu de meilleur » !

Pipolitique et grenouilles de bénitier

Mais ce drame n’est pas seulement le drame d’individus : Queiroz souligne souvent la dimension collective de son propos. L’analyse revient constamment sur cette impuissance du Portugal et de ses hautes classes à s’élever au niveau de la créativité contemporaine dans les autres pays d’Europe, et sur leur propension à s’enferrer dans un passéisme teinté du vice de l’emprunt servile, toujours dénoncé par le personnage d’Ega : « ici, on importe tout : loi, idées, philosophies, théories, arguments, esthétiques, sciences, styles, industries, modes, manières, plaisanteries, tout nous arrive en caisses par le paquebot. La civilisation nous revient à un prix fou avec les droits de douane. Et c’est une civilisation d’occasion ; elle n’est pas faite pour nous ; elle nous gêne aux entournures… Nous nous croyons civilisés comme les nègres de São Tomé qui s’imaginent être des messieurs, qui s’imaginent même être des ‘blancs’ parce qu’ils portent sur leur pagne un vieil habit de leur patron (p.136) ». On soupèsera ce que peut représenter la comparaison avec les colonisés, dans ce Portugal en pleine gloire coloniale… induisant du même coup la dénonciation d’une entreprise de prétendue ‘civilisation’ qui n’est qu’un rhabillage ridicule…

La politique, et les politiques, constituent une cible privilégiée de la critique, confiée au personnage d’Ega : « dans ce pays béni, tous les politiciens ont ‘un immense talent’. L’opposition reconnaît toujours que les ministres qu’elle couvre d'injures ont, en dehors des bêtises qu'ils font, un ‘talent de premier ordre !’ Inversement, la majorité admet que l’opposition, à qui elle reproche constamment les bêtises qu'elle a faites, est pleine de ‘très robustes talents !’ Mais tout le monde est d'accord pour dire que le pays est dans le gâchis. Il en résulte donc une situation ultra-comique: un pays gouverné ‘avec un immense talent’ qui, de tous les pays d'Europe, est, de l’avis unanime, le plus stupidement gouverné ! Je fais une proposition : comme les talents échouent toujours, essayons une fois les imbéciles (p.606) ». Ayant travaillé au service de l’Etat, l’auteur sait de quoi il parle : ses portraits sont hilarants et criants de vérité : le diplomate finlandais, ne sachant dire que « c’est très grave ! » ; le ministre aussi sot que vaniteux, etc.

Au-delà de l’anecdote, c’est la collusion de la classe politique avec le monde de l’argent qui est dénoncée, une parodie d’exercice légitime du pouvoir dans un étalage d’immoralité et de mauvais goût : « la politique ? C'était devenu moralement et physiquement répugnant, depuis que les affaires avaient attaqué le constitutionnalisme comme une sorte de phylloxéra ! Les politiciens ne sont plus aujourd'hui que des pantins qui font des gestes et prennent des attitudes parce que par-derrière deux ou trois financiers tirent les ficelles... Même ainsi ils pourraient être des pantins bien découpés et bien vernis. Mais quoi ? C'est bien là l’horreur : ils n’ont pas d'allure, ils n’ont pas de manières (p.760) ». Une quelconque ressemblance avec l’actualité française ?

Autre cible de prédilection, le cléricalisme obtus qui, outre le peu de réflexion, dissimule mal sous des oripeaux de piété la mainmise des puissants de la terre sur une société pauvre et mal instruite. Le lecteur à l’esprit voltairien s’étouffe de rire devant la scène de déclamation publique sur thème pieux, l’orateur s’époumonant lors d’un gala mondain à chanter les grâces de la Charité, tandis qu’ « un dévot frémissement chatouillait le chignon des dames (p.652) ». Heureusement, l’ami Ega veille au grain, poussant le don de soi jusqu’à l’adultère idéologique : « c’est la fille de l’abbé Correa, fille connue comme telle. Elle est en outre mariée avec un riche propriétaire du voisinage, qui est un odieux réactionnaire. De sorte que, tu le vois, c’est un coup double porté à la Religion et à la Propriété […] Personne ne doit se soustraire, mon cher, aux grands devoirs qu’impose la Démocratie (pp.429-430) » !

Une Œuvre originale

Bref, ce Portugal-là ‘en prend pour son grade’, souvent avec beaucoup d’esprit. Mais, inscrite sur le fond d’un amour profond de cette terre, la critique s’enrichit d’une réflexion sur les déterminismes sociaux et nationaux, et le roman peut alors se lire aussi comme le fruit d’un effort, dans l’ensemble réussi, pour donner au Portugal une œuvre originale, nourrie de son âme et de sa chair, un travail qui ne soit précisément un démarquage ni des succès romantiques ni des innovations naturalistes des autres littératures européennes ( que l’auteur avait commencé par suivre et ‘importer’ ), mais qui allie les ressources des uns et des autres dans une vision personnelle et proprement ‘portugaise’, capable à la fois d’innover et de restituer « le parfum d’un monde défunt (p.208) ».

Dernier point à porter au mérite de l’écrivain, celui d’avoir fait intervenir dans son intrigue le thème de l’inceste fraternel : que l’on songe à Marguerite Yourcenar qui justifiait l’invention d’Anna, soror… par le fait que ce thème n’avait guère intéressé les littérateurs antérieurs. Certes, ce n’est pas l’aspect le plus intéressant du roman, ni même le mieux traité ; mais du début à la fin me semble-t-il, l’intrigue s’efface derrière toutes les autres richesses du livre, qui mérite d’être découvert…

François Prost

© 2004-2007 - Les Beaux Esprits Se Rencontrent (LBESR) : Archivé édition N°11 : 01.XI.04

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House of Eca de Queiros in Povoa de Varzim Portugal

Author

Joseolgon

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Portuguese SILVER 500 Escudos coin -2000-Eca De Queiroz

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Ana Paula Arósio tem filhas jovens em novela global

Não faz muito tempo, Ana Paula Arósio era a garota mais disputada para a capa de revistas adolescentes. Amanhã, aos 32 anos, estréia como mãe de três filhas, de 23, 22 e 19.

A atriz será Laura, protagonista de "Ciranda de Pedra", nova novela das 18h da Globo. Se alguém ainda não fez as contas, ela precisaria ter tido a primeira filha aos nove anos, se fosse na vida real. Com dez teria a segunda e 13, a terceira.

Divulgação/TV Globo
Ana Paula Arósio, na festa de "Ciranda de Pedra"
Ana Paula Arósio diz que não tem problemas com vaidade ao interpretar mãe de três jovens

Na primeira versão da novela, exibida na emissora em 1981, isso não ocorria. O papel de Arósio coube a Eva Wilma, então com 48 anos. As atrizes que interpretavam suas filhas -uma delas, Lucélia Santos-, tinham 31, 26 e 24. Eva, então, "se tornou mãe" com 17.

Arósio é "muito jovem" e "sem idade" para o papel, na opinião de novelistas que marcaram a sua trajetória. Benedito Ruy Barbosa, 77, autor de "Terra Nostra" (1999/2000), em que a atriz interpretou a chorosa mocinha Giuliana, afirmou à Folha: "Eu a acho muito moça e muito bonita para fazer o papel de mãe tão já, mas, como a novela não é minha, não tenho nada a ver com isso. Nas minhas novelas, ela continua como mocinha".

Para Manoel Carlos, autor de "Páginas da Vida" (2006/07), na qual Arósio fez uma marcante cena de striptease para o marido (Edson Celulari) e na segunda fase se tornou mãe de um garotinho, também a considera "nova, sem idade para ser mãe de adolescentes".

"Mas é uma atriz soberba, que fará bem tudo. Será uma mãe linda, que se cuidou e mantém a aparência. Também é preciso ver que uma atriz não envelhece só na pele, mas na maneira de falar, andar, sentar-se, olhar. E ela saberá fazer tudo isso muitíssimo bem, porque é uma excelente atriz", afirmou.

Já Glória Perez, que assinou a minissérie "Hilda Furacão" (1998), em que Arósio chegou ao estrelato na pele da prostituta protagonista, prefere não se envolver na polêmica. "Nunca me ocorreu chamar a Ana Paula para ser mãe em alguma novela minha, mas não quero opinar, porque não vi a novela e não tenho como saber."

"Gotosa"

Arósio está levando a história com bom humor, ao menos em frente aos flashes e repórteres que participaram da entrevista coletiva do lançamento da novela, no último dia 14, no Rio. "Gente, eu não quero parecer velha, enrugada, pelo amor de Deus. Faço uma mãe conservada, "tô gotosa", bonitona."

Diretora de núcleo da novela, Denise Saraceni também põe panos quentes na controvérsia. "Ana Paula tem o talento necessário para cumprir seu papel na criação da personagem. A Laura tem 36, é apenas quatro anos mais velha do que a atriz. Não precisamos de nenhum truque ou recurso especial para envelhecê-la", disse.

Anna Sophia Folch, 22, que é Bruna, a filha mais velha da personagem de Arósio -embora não seja a mais velha do trio de jovens atrizes-, diz achar "a idade um detalhe". "A Ana é uma atriz de mão cheia. Pode ter 20 como 40 anos que o público terá a leitura exata do tempo", acredita.

"Jovem senhora"

Na história, as filhas de Laura têm 20, 19 e 18 anos. E, na década de 50, época em que a trama se passa, casar-se e ter filhos ainda na adolescência era mais comum. Mas sempre choca ver uma atriz que marcou como mocinha exercer o papel de uma "jovem senhora", termo utilizado em tom de brincadeira pela própria Arósio em entrevista. Essa é a avaliação de Mauro Alencar, doutor em teledramaturgia da USP.

"Isso aconteceu também com Regina Duarte", lembra. Segundo ele, a primeira vez em que a namoradinha do Brasil fez papel de mãe foi em "Malu Mulher" (1979/80), quando tinha 32, como Arósio. Isso não quer dizer que elas não possam ter tido filhos em histórias anteriores, mas que foi naquele momento que deixaram para trás a clássica mocinha.

Ele afirma que é comum a disparidade de idades entre personagens que interpretam pais e filhos. Conta que, em "Escrava Isaura" (1976/77), Beatriz Lyra, que fazia a mãe do vilão Leôncio, era um ano mais nova do que o ator que o interpretava, Rubens de Falco.

Atualmente, talvez Júlia Lemmertz seja a atriz que mais simbolize a falta de compromisso com as idades na escalação de elencos. Ela, que está com 45 anos, já foi mãe de Wagner Moura, 32, na minissérie "JK", e de Selton Mello, 35, no filme "Meu Nome Não é Johnny". À época do lançamento da novela "Desejo Proibido", que terminou na última sexta, a atriz disse que não queria mais "queimar etapas" e só fazer "mãe de marmanjo".

"O público se convence se a atriz conseguir dar peso à interpretação", diz Alencar. Vamos ver como Arósio, a ex-garotinha da "Capricho", se sai na pele de alguém que pode virar até avó na trama.


Divulgação/TV Globo
Elenco da novela "Ciranda de Pedra", da Globo
Elenco da novela "Ciranda de Pedra", que estréia no dia 5 de maio na Globo, no horário das 18h, posa para foto, durante festa realizada no domingo (27), em SP; trama é a segunda adaptação do livro de Lygia Fagundes Telles

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26/10/2008 free counters

FICAM OS ANÉIS

Presos suspeitos de mutilar dedos para dar golpe em seguradoras

A polícia prendeu uma quadrilha suspeita de aplicar golpes em seguradoras desde 1995 na região oeste de Santa Catarina. Segundo a polícia, o seguro era contratado pelos membros da quadrilha que pagavam outra pessoa para amputar-lhes os dedos. O valor da apólice variava entre R$ 60 mil e R$ 700 mil.

Sete pessoas foram presas, entre elas um vereador suspeito de ser o chefe do esquema. Na casa dele, os policiais encontraram documentos, formulários de seguradoras, luvas cirúrgicas e anestesia, o que aumenta a suspeita de que as amputações eram realizadas no local.

A "Operação Cinco Dedos" partiu do Ministério Público Estadual a pedido das seguradoras e as investigações duraram seis meses.


***

A notícia acima não tem absolutamente nada a ver com o presidente Lula. Só coloquei essa foto aí para mostrar que ele, como bom brasileiro, deve ficar aborrecido quando lê esse tipo de notícia...

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26/10/2008 free counters

CIRANDA DE PEDRA

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26/10/2008 free counters

Horários divergentes ficaram de fora de relatório do caso Isabella

Vizinho ouviu discussão às 23h, quando casal ainda não estava no prédio.
Barulho de festa pode ser usado pela defesa para contestar inquérito policial.
Do G1, com informações do Jornal Nacional

Barulho de festa, horários desencontrados e depoimentos que ficaram de fora do relatório final da polícia. Ainda há muitos pontos a serem esclarecidos sobre a noite da morte da menina Isabella. Entre contradições e divergências que aparecem no inquérito estão os horários.

Veja o site do Jornal Nacional

Caso Isabella: cobertura completa

Segundo o relatório final, o motor do carro de Alexandre Nardoni foi desligado às 23h36m11s e, logo em seguida, ele teria subido para levar Isabella. Para mostrar que a família não subiu ao mesmo tempo, Anna Carolina diz que esperava o marido voltar quando entrou na garagem uma caminhonete preta com som alto.

Mas, de acordo com o dono da caminhonete, ele chegou às 23h30 ouvindo música em volume médio. Não viu ninguém. Deixou o veículo na garagem e levou outro carro para estacionar na rua. Chegou ao apartamento dele por volta das 23h40, horário em que Alexandre diz que estava voltando para a garagem.

Só no segundo depoimento Alexandre citou o automóvel. Disse que o carro havia acabado de entrar na garagem e que a família ficou ali algum tempo aguardando o som cessar.

Em outros depoimentos que narram a suposta briga do casal naquela noite, o vizinho do prédio ao lado diz que ele e a mulher ouviram uma forte discussão vinda do Edifício London por volta das 23h e que durou cerca de 15 minutos. Nesse horário, Alexandre e Anna Carolina ainda não tinham chegado ao prédio.

A mesma testemunha diz que olhou para o relógio às 23h23. Justamente neste momento, ele a mulher ouviram claramente uma mulher dizendo “jogaram Isabella do sexto andar”. Segundo ele, era a voz da mulher que ouviu na discussão. Ou o relógio estava errado ou a discussão que ouviram não era do casal, que só chegou ao prédio às 23h36.

A mulher dessa testemunha lembrou que ela e o marido chegaram a achar que a discussão vinha de uma festa que estava acontecendo no térreo do prédio onde moram. Mas, ao descer, constatou que a festa tinha acabado antes da discussão.

Outra vizinha também contou à polícia que havia uma segunda festa, numa casa na rua de trás do Edifício London. O barulho das festas pode ser usado pela defesa para contestar depoimentos que narram a briga do casal.

O inquérito revela que na noite do crime duas pessoas ouviram uma criança gritar. Uma das testemunhas mora no prédio. A segunda ouviu a criança da casa dela, do outro lado da rua. Logo em seguida, Isabella foi jogada.

Segundo uma dessas testemunhas, apenas depois de cinco a oito minutos após a discussão uma mulher começou a gritar. Essa pessoa também ouviu alguém gritando: “Não toca nela, não toca nela”. Nesse momento, Alexandre já estava perto da filha e teria sido impedido por um dos moradores de tocar em Isabella.

O porteiro conta que Alexandre queria levar a criança ao pronto-socorro, mas que o vizinho que chamou o resgate gritou para que ele não mexesse em Isabella. O morador confirmou a orientação em depoimento.

A delegada Renata Pontes não incluiu essas questões no relatório final do inquérito. Procurada pelo Jornal Nacional, ela não quis fazer comentários. Por meio da assessoria de imprensa, disse que não teve tempo para abrir um capítulo no relatório sobre as contradições que, segundo ela, eram muitas.

Os advogados de defesa disseram que só vão falar sobre o caso depois que tiverem acesso ao inquérito e ao relatório final que foram encaminhados à Justiça. O promotor Francisco Cembranelli informou que vai decidir se denuncia o casal à Justiça até terça-feira (6).

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26/10/2008 free counters

Mais de 25 mil pessoas estão desalojadas no RS

Guaíba é uma das cidades mais atingidas pelo ciclone extratropical.
Milhares de pessoas ficaram sem energia neste sábado no estado.
Do G1, em São Paulo, com informações do Zerohora.com


Foto: Adriano Franciosi/Zero Hora/Ag. RBS
Adriano Franciosi/Zero Hora/Ag. RBS
Mais de 25 mil pessoas ficaram desalojadas no RS (Foto: Adriano Franciosi/Zero Hora/Ag. RBS)

Mais de 25 mil pessoas estão desalojadas no Rio Grande do Sul, de acordo com a Defesa Civil estadual. O ciclone extratropical que chegou ao estado na sexta-feira (2) afetou cerca de 100 mil pessoas. Duas pessoas morreram neste sábado. Veja a galeria de imagens.


O órgão informou ainda que Guaíba é uma das cidades mais atingidas. Na Capital, cerca de 1,5 mil pessoas estão desabrigadas. A maior parte foi acolhida na casa de parentes e amigos. Outras 350 pessoas seguiam amparadas pela prefeitura.

A Defesa Civil da Capital forneceu colchões e cestas básicas aos atingidos. Conforme o órgão, os bairros mais afetados na Zona Sul são Restinga, Belém Novo, Belém Velho, Ponta Grossa e Lami, enquanto o Sarandi e o Porto Seco são as áreas com mais problemas na Zona Norte.

Três municípios poderão decretar situação de emergência, segundo a Defesa Civil do estado: Santo Antônio da Patrulha, Caraá e Itati, todos na região litorânea.

Mortes

Um caminhoneiro morreu após ser atingido por uma árvore em Serafina Corrêa (RS), na manhã deste sábado. Segundo informações da polícia, ele parou o veículo para ajudar a retirar um eucalipto que estava sobre a pista da RS-129.

Ainda de acordo com a polícia, neste momento, ele foi atingido por outra árvore que caiu sobre ele por causa dos ventos. O corpo foi encaminhado ao Departamento de Medicina Legal de Passo Fundo.

Uma idosa, ainda não identificada, foi a segunda vítima do temporal no Rio Grande do Sul. Ela foi encontrada morta por um vizinho dentro de casa. Segundo informações do Corpo de Bombeiros, a casa estava alagada, por isso é possível que ela tenha morrido afogada ou mesmo passado mal em função do temporal.

Sem luz

Devido ao ciclone extratropical que atingiu o Rio Grande do Sul na noite de sexta-feira, mais de 240 mil pessoas ficaram sem energia elétrica neste sábado no Rio do Grande do Sul, segundo dados da Companhia Estadual de Energia Elétrica (CEEE), a Rio Grande Energia (RGE) e AES Sul.

Segundo o Centro de Previsão do Tempo e Estudos Climáticos, do Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais (Cptec/Inpe), o ciclone continua afetando o centro-leste do Rio Grande do Sul neste domingo. A faixa centro-leste do estado deve ter ventos entre 40 e 60 km/h e algumas rajadas chegando a 80 km/h.

Mauro Vieira
Estragos causados pelo temporal na Rua Machado de Assis, bairro Partenon, em Porto Alegre (RS). Uma forte chuva mais rajadas de vento de até 100 quilômetros por hora provocaram a morte de um homem e deixaram centenas de pessoas desabrigadas na região Sul do país. Foto: Mauro Vieira/Agência RBS/AE

De acordo com a CEEE, 70 equipes estão trabalhando na região metropolitana de Porto Alegre e litoral Norte para normalizar o fornecimento de energia, mas ainda não há previsão.

A Rio Grande Energia (RGE) informou que 114 equipes estão trabalhando para normalizar o fornecimento da energia.

A AES Sul contabilizou 30 mil clientes (90 mil pessoas) sem energia elétrica na região metropolitana. Na manhã deste domingo, cerca de 20 mil clientes ainda estavam sem energia. O fornecimento está previsto para voltar ao normal ao longo do dia.

Para cada unidade abastecida pela CEEE, a companhia considera haver quatro pessoas. RGE e AES Sul contam três consumidores para cada cliente, que é como as duas concessionárias definem cada unidade que recebe fornecimento de energia.

O ciclone também provocou estragos em Santa Catarina. Casas e estabelecimentos ficaram destelhados na capital Florianópolis por causa dos fortes ventos. Além da capital, houve estragos em Biguaçu, Palhoça, Santo Amaro da Imperatriz e em Tubarão.

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26/10/2008 free counters

Programadora Brasil

Na terça-feira, foi lançado aqui oficialmente o novo pacote da Programadora Brasil. Trata-se de um projeto da Secretaria do Audiovisual do Ministério da Cultura que disponibiliza filmes e vídeos brasileiros para cineclubes, pontos de cultura, escolas, universidades, ONGs e centros culturais. Com o novo pacote, o catálogo chega a 330 títulos organizados em 103 DVDs temáticos. Têm filmes históricos e contemporâneos, da década de 20 até a safra atual. O bacana é que dois curtas da mostra do Cine-PE já estão disponíveis, “O livro de Walachai”, uma deliciosa viagem ao universo distante de uma colônia alemã no sul do país dirigida por Reajne Henkin, e “Satorii Uso”, de Rodrigo Grota. Quem tiver interesse em conferir o catálogo e exibir gratuitamente em algum ponto cultural é só ir no site que acaba de entrar no ar: www.programadorabrasil.org.br.

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26/10/2008 free counters

Cine-PE: a história do petróleo no Brasil no fraco 'Ouro negro'

Danton Mello e Maria Ribeiro em cena de 'Ouro negro', de Isa Albuquerque

RECIFE - A rica história sobre a descoberta e início da exploração de petróleo no país ainda não ganhou seu merecido retrato no cinema. O filme “Ouro negro”, exibido esta sexta-feira no Cine-PE dentro da mostra competitiva, bem que tenta resumir as tragédias, ambições e conquistas de brasileiros e estrangeiros na busca pelo novo negócio, mas roteiro e direção frágeis de Isa Albuquerque não permitem o filme alçar vôos maiores.

A própria diretora gosta de chamar atenção para seu longa - que tem estréia prevista para o segundo semestre com distribuição da Pandora Filmes - comparando-o com o recente e premiado “Sangue negro” (“There will be blood”, de Paul Thomas Anderson com Daniel Day-Lewis). Além do grande abismo estético que separam as duas produções, o viés político de “Ouro negro” distancia-se da película americana, que se prende a questões éticas e morais (e bem mais atrantes para o espectador) do nascente e selvagem capitalismo dos EUA.

O ator Danton Mello, correto em sua interpretação apesar de o texto não colaborar muito, vive o fictício personagem João Martins, que sintetiza a trajetória de seis pioneiros. O filme começa em 1918, seguindo os passos do pioneiro alemão José Bach, morto em circunstâncias misteriosas em Alagoas após desenvolver estudos sobre o potencial petrolífero da Bacia de Carmona. O roteiro de ficção é livremente inspirado em fatos reais e bem recheado – até com certo exagero – em contradições e mortes mal explicadas. Para humanizar os personagens, o clássico recurso de triângulo amoroso (formado pelos personagens de Danton e das atrizes Maria Ribeiro e Luisa Curvo). O elenco conta ainda com os ótimos Odilon Wagner, Mallu Galli e Chico Diaz. Thiago Fragoso e sua inexperiência na tela acabam se destoando dos demais.

Mais uma vez o condescendente público de Recife aplaudiu a produção, mas não perdoou os diálogos novelescos e garantiu as gargalhadas no meio da projeção, como já havia acontecido duas noites antes com “Bodas de papel”, de André Sturm.

O Cine-PE chega à reta final este sábado com a exibição de “Nossa vida não cabe num Opala”, que poderá ajudar o júri a definir os vencedores em meio a uma seleção fraca e sem critérios desta edição do festival.

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26/10/2008 free counters

Ana Paula Arósio: uma mulher fora dos padrões na próxima novela das 18h



Renato Lemos - O Globo

RIO - Laura, a personagem de Ana Paula Arósio em "Ciranda de pedra", novela das 18h que estréia amanhã, é meio maluca. Não completamente. Na verdade, Laura é uma daquelas mulheres que, por terem um comportamento fora do padrão, são vistas como desequilibradas. Doidas varridas, até. Laura é do tipo capaz de se apaixonar demais, viver em sonhos, discutir relação com o marido, ter um romance fora do casamento, se dedicar completamente à família, renunciar ao amor, chorar à beça por causa disso, se atormentar, ter ataques de pelanca, jogar vasos na parede, ser mulherzinha e fútil às vezes, ser artista, falar baixinho, ter os pés no chão, usar saltos altos e vestidos justos, ser bonita e gostosa, ser internada em um sanatório, ser verdadeira, amar loucamente, se estrepar toda e, ainda assim, seguir em frente. Laura é do tipo que acha que louco mesmo é quem não se arrisca para ser feliz. Ana Paula também acha.

- A história se passa em 1958 e, naquela época, a personalidade forte de uma mulher muitas vezes era confundida com chilique, com maluquice, e tratada com sossega-leão. A coragem às vezes se confunde com a loucura - diz ela, que conversou com o GLOBO nos jardins de uma mansão, no Alto da Boa Vista, uma das locações da nova novela.

" Na vida a gente tem que arriscar "

Ana Paula começou a aparecer para o grande público há dez anos, quando ganhou o papel título da minissérie "Hilda Furacão". Tinha a ver. Ela já tinha colocado seu rosto bonito em alguns comerciais de produtos de beleza e em três novelas do SBT, mas nada se comparava àquilo. Na minissérie, ela era uma prostituta que fazia um padre (Rodrigo Santoro, também em início de carreira) perder as estribeiras. Não sem razão. Quando entrava em cena, Ana era como um daqueles vendavais que joga tudo pelo ar, revira carros, arranca telhados, enche as ruas de água e tragédia. Ana Paula - a pele branquinha, os olhos azuis piscina e a voz firme de quem trazia o papel decorado na ponta da língua - enchia os olhos do espectador de beleza, susto e fascínio.

- Eu ainda estava terminando meu contrato com o SBT quando me ligaram da Globo avisando que começaria a gravar no dia seguinte. Joguei duas calcinhas na bolsa e fui. Cheguei a Tiradentes de helicóptero. Não me arrependi. Na vida a gente tem que arriscar.

De lá para cá, o risco assumido pode ser medido em números. Ana Paula tem 32 anos e, contando a época de modelo, está há 21 anos na estrada. São três filmes, três peças de teatro, umas cem capas de revista, uma meia-dúzia de namorados famosos (Marcos Palmeira e Tarcísio Filho entre eles), um outro tanto de namorados complicados, uma fama de temperamental, um convite a cada seis meses para posar nua na "Playboy", milhares de linhas escritas em revistas de fofocas, uns poucos fracassos profissionais, nenhum arrependimento. "Ciranda de pedra" é a sua quarta novela na Globo.

A trama, de Alcides Nogueira, é baseada em um romance de Lygia Fagundes Telles e na primeira versão teve Eva Vilma no lugar hoje ocupado por Ana Paula. A história pulou do meio da década de 40 para o fim dos 50. Uma época de euforia com o governo JK, com a conquista da primeira Copa do Mundo, os primeiros acordes da bossa-nova e a receita de estrogonofe de filé mignon chegando às mesas da classe média. Nada disso, porém, é tão importante na história quanto o difícil relacionamento entre Laura e o marido, Natércio (Daniel Dantas). Ela vive dividida entre a família e o amor que sente por Daniel (Marcelo Anthony).

Alcides Nogueira - que não abre mão da sofisticação de seus personagens nem quando eles têm que ser cruéis - diz que Ana Paula é a Laura ideal. Completa:

- Ana Paula percorre todo o diapasão de emoções, vai da mais profunda tristeza à alegria total. Laura vive todos os momentos intensamente, é uma mulher totêmica, pois possui mil faces - explica o autor. - Desde que comecei a pensar na novela, Ana Paula estava na minha cabeça. Não sei como faria se ela não fosse a doce, guerreira, linda e atormentada Laura.


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26/10/2008 free counters

Mais de 25 mil pessoas estão desalojadas no Rio Grande do Sul

PORTO ALEGRE - Mais de 25 mil pessoas estão desalojadas no Rio Grande do Sul, de acordo com a Defesa Civil estadual. O ciclone extratropical que chegou ao estado na sexta-feira chegou a afetar cerca de 100 mil pessoas.

O órgão informou que Guaíba é uma das cidades mais atingidas. Na Capital, cerca de 1,5 mil pessoas estão desabrigadas. A maior parte foi acolhida na casa de parentes e amigos. Outras 350 pessoas seguiam amparadas pela prefeitura.

A Defesa Civil da Capital forneceu colchões e cestas básicas aos atingidos. De acordo com o órgão, os bairros mais afetados na zona sul são Restinga, Belém Novo, Belém Velho, Ponta Grossa e Lami, enquanto o Sarandi e o Porto Seco são as áreas com mais problemas na zona norte.

Três municípios poderão decretar situação de emergência, segundo a Defesa Civil do estado: Santo Antônio da Patrulha, Caraá e Itati, todos na região litorânea

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26/10/2008 free counters

RAFAELA - O SIGNIFICADO CUBANO DA PALAVRA MILAGRE!

O significado cubano da palavra milagre.
Mal abre a porta e o mundo gira num barril de esponja, anos de vida para o ver cair ao canto da sala. Pediu dinheiro em latas. Nas lojas. Deu o que tinha. Fez-se luz e não há-de parar. “Vocês viram.”

Os olhos de mãe brilham mas o médico pede calma. Sorri. Rafaela não é um peso morto, o corpo mole que nem sustinha a cabeça. “Há-de ser independente”. E vale por tudo. Da luz do dia à comida que Tânia quase não vê. “Abdiquei. Como restos de pão, cá me arranjo. Mas olhem que ela não fazia isto”, a filha de três anos que já se agarra e levanta. “Talvez no fim se equilibre. Que orgulho.” Um ano depois de Cuba e 30 mil euros em esperança. Partiram de São João da Madeira “sem diagnóstico mas com suspeitas de tudo”. Doença metabólica ou muscular. Nada. Foi bebé apático e bolsava de jacto. Não retinha comida e só perdia peso. “Pequeno atraso”, diziam no Porto. Rafaela tem lesão estática no sistema nervoso central e aposta tudo no país da neurociência.

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26/10/2008 free counters

E OS RÉUS CONTINUAM QUERENDO GANHAR MAIS TEMPO.

Como tenho dito aqui em posts anteriores, o processo de Flavia está a caminho de Brasília. Esta decisão é oficial e publicada no Diário Oficial de São Paulo. Estou em contagem regressiva, aguardando que meu advogado diga: - Odele, o processo de Flavia, finalmente chegou ao Superior Tribunal de Justiça em Brasília. Tão logo esta notícia me seja dada, o que espero aconteça em aproximadamente 30 dias, vou pedir a colaboração de vocês para uma nova blogagem coletiva. No momento adequado estarei passando mais informações.

O que me deixa perplexa, é que apesar da gravidade do acidente e mesmo tendo se passado todo esse tempo, – NOVE ANOS!!! – em que luto na justiça paulista por uma indenização adequada para os cuidados com Flavia, os réus do processo de minha filha continuam querendo ganhar mais tempo, mais do que já ganharam. Jacuzzi do Brasil e Condomínio Jardim da Juriti continuam se esquivando às suas responsabilidades e apresentando agravos aos recursos de Flavia, com a nítida intenção de ganharem tempo, de protelar ainda mais uma decisão final, mesmo sabendo que o processo dela vai mesmo, ser julgado em Brasília. Mas ainda assim, os réus tentam com seus agravos, ganharem mais tempo, embora saibam que o tempo que eles já ganharam, Flavia perdeu.
Mesmo com as evidências da responsabilidade dos réus, mostradas na perícia técnica feita na piscina, chegam os réus Jacuzzi e Condomínio, ao absurdo de com suas manobras protelatórias alegarem em seus agravos que sou culpada pelo acidente com minha filha, por não estar com ela na piscina, no momento em que o ralo lhe sugou os cabelos e a prendeu embaixo dágua. Ora, Flavia, tinha 10 nos, altura de 1,50m e a piscina onde nadava, tinha 95 cm de profundidade. Além disso, Flavia sabia nadar com desenvoltura e não estava sozinha na piscina, mas acompanhada de 3 adolescentes, o irmão de 14 anos, e dois amigos dele, ambos de 15 anos. Mas basta nos virarmos de costas por alguns minutos para que um sistema de sucção, funcionando de forma irregular, com um motor super potente e totalmente desproporcional ao tamanho da piscina, como aquele existente na piscina do condomínio onde Flavia nadava, cause uma tragédia da proporção desta que a deixou em coma vigil irreversível.

É lamentável, a postura do Condomínio Jardim da Juriti, que insiste ao longo dos anos em isentar-se de sua responsabilidade no acidente que vitimou Flavia. E lamentável que empresas do porte da Jacuzzi do Brasil se preocupe apenas em auferir lucros na venda de seus produtos, não se importando com as vítimas de acidentes causados por seus sistemas de sucção, vendidos sem a devida orientação técnica e alertas sobre os riscos que um equipamento fora dos padrões técnicos adequados, possa causar aos usuários da piscina onde esse equipamento for instalado.

Por uma melhor qualidade de vida para Flavia, esperemos que em Brasília, a Justiça mesmo que tardia, se faça. Mas não vamos esperar de braços cruzados. Conto com vocês para mostrarmos aos juízes de Brasília, que Flavia já não conta só com a mãe dela nesta luta, mas conta também com muitos amigos que solidários conosco, não pactuam com a negligência, tampouco com a impunidade.

Muito obrigada e até o próximo post.

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26/10/2008 free counters